Coaching !
à tes souhaits !!

Entendu dernièrement devant mon bureau : « Ahalala !! Encore un coach ! Quelle mode !! »
J’ai failli ouvrir ma porte pour préciser que premièrement, ce n’était pas une « mode » et,
deuxièmement, que j’étais coach scolaire et coach pour les professionnels.

Effectivement, le coaching n’est pas « une mode ». Comme une toquade sociale amusante mais
passagère… 

En cherchant dans un dictionnaire en ligne (lalangue française.fr), vous pourrez découvrir que ce terme date du 16e S (environ) et désigne dans un premier temps une diligence ; le coche. Ce qui est « rigolo », c’est qu’à la même période, les Anglais nous ont emprunté ce terme de « coche » (= véhicule de transport pour les petits revenus) qui est devenu « coach » outre Manche. En fait, ce mot n’a cessé de traverser la Manche de part et d’autre mais toujours pour désigner un véhicule de transport en commun pour le peuple.

Au 18e siècle, les Anglais, grands amateurs de sports épiques, inventaient le « coaching » ; c’est à dire la course d’attelage, sport pratiqué par la haute société. Commence à se dessiner un terme attaché au monde sportif avec une définition qui désigne un « entraîneur » (lalangue française.fr) ; dans le sens de « celui qui guide, emmène ».

Le coaching, dans sa désignation actuelle, va arriver en France avec le livre de Tim Gallwey « The inner game of tennis » paru en 1974. Traduction : « le jeu intérieur du tennis». Cet entraîneur de tennis américain va développer l’idée que s’il parvenait à       « lever ou à contrôler les obstacles intérieurs qui empêchent (son élève) d’atteindre son niveau optimum de performance, le potentiel naturel de cet élève se manifesterait sans qu’il ait besoin d’un apport technique massif de l’extérieur. » (in site Babelio.com)

Ensuite, et je vous épargnerais les noms de tous les théoriciens des différents courants de coaching, le coaching désigne – « en gros » – une pratique d’accompagnement des individus, des groupes sur le plan personnel ou professionnel

J’aime bien cette définition : «  (…) la méthode de coaching mobilise les dimensions émotionnelles, imaginaires, symboliques et comportementales de la personne, tout autant que son raisonnement cartésien. Le coaching aide à prendre du recul. (…) Le coaching rend possible une véritable orientation vers l’action, dans laquelle la personne coachée privilégie les pistes de progrès  ». Prendre du recul…pour mieux s’élancer dans de nouvelles actions et/ou mises en mouvement dans toutes les dimensions évoquées ci-dessus.

Nous sommes donc loin d’un phénomène de mode au sens éphémère du terme !! Finalement, si vous me permettez, je peux même dire que le coaching est un process aussi vieux que l’Humanité… La passation des sommes des savoirs, des techniques et rites cultuels et culturels se sont transmis par la transmission orale, l’observation et la déduction permettant l’assimilation et aussi l’amélioration jusqu’à devenir à son tour expert et/ou sage et, à son tour, être en capacité d’accompagner un apprentissage. Par exemple, faire du feu. Il a du en falloir des séances de coaching pour « comprendre » le feu ! Il a du en falloir des échecs et des questionnements pour enfin maîtriser les techniques d’allumage et de contrôle du feu !!  

Génial coaching scolaire ET d’équipe, non ?